Master Sciences de la Matière

Maquette du Master Sciences de la Matière 

Le parcours de la mention s’intitule : « Sciences de la Matière et Milieu Insulaire Tropical » - S2MIT. L’enseignement s’articule autour de fondamentaux solides de physique et de chimie dans les domaines de l’énergie et de la valorisation de molécules d’intérêt tout en intégrant le positionnement géographique des Antilles et son caractère insulaire constituant ainsi un angle d’approche singulier. La pédagogie associe systématiquement des cas pratiques relatifs aux problématiques du milieu insulaire tropical (MIT).

Ce parcours se veut être une approche pluridisciplinaire des phénomènes physicochimiques que l’on rencontre dans la région caraïbe (mais également toutes les zones géographiques au climat similaire) dans le but de former des étudiants polyvalents proches des réalités du terrain. Il doit permettre aux lauréats d’aborder les sciences dans un contexte différent de celui rencontré dans les pays tempérés, dans une perspective de développement durable en favorisant des solutions adaptées à cet environnement.

  1. Pédagogique :

L’originalité pédagogique de ce master (dans la lignée d’une approche anglo-saxonne) est de permettre aux étudiants d’accéder - au choix - à la formation en présentiel ou totalement à distance. Il permet ainsi un accès à l’intégralité des enseignements en direct, quel que soit le lieu où réside l’étudiant. La salle présentielle dédiée à ce Master est positionnée en Martinique à l’UFR Sciences Technologies Environnement. Les CM et TD ont lieu dans le créneau 7h30-13h (heure Martinique). Les après-midis sont dédiés aux applications (soit sous forme de TP ou de travaux personnels).

  1. Compétences :

Cette formation de Master (1 et II) donne des compétences croisées pour une solide vision des problématiques actuelles dans le domaine de l’environnement sur les thèmes de l’énergie et des molécules d’intérêt en phase avec le terrain (aspect environnemental). Les compétences visées sont principalement axées sur plus précisément axées sur :

  1. le domaine des (bio)énergies. Dans le contexte insulaire (le terme « insulaire » peut s’étendre aux zones continentales isolées) c’est-à-dire non énergétiquement connecté,
  2. le domaine de la valorisation de molécules d’intérêt locales (pouvoir inhibiteur, pouvoir biocide, pouvoir curatif, …) permettant notamment une meilleure adaptabilité des matériaux utilisés évoluant dans un environnement agressif (chimique et biologique d’une part, terrestre et marin d’autre part).
  1. Débouchés

Munis de compétences croisées en phase avec le terrain (aspect environnemental), les lauréats pourront prétendre à une insertion professionnelle sur un panel d’emplois assez large et pourront se prévaloir d’une polyvalence de plus en plus recherchée par les employeurs gage d’une grande adaptabilité. Cette adaptabilité est d’autant plus importante dans les « petits » territoires comme ceux de la Caraïbe.

La connaissance de l’environnement caribéen (comparable aux territoires au climat et à la biodiversité tropicaux) permet (i) de mettre en phase les connaissances fondamentales avec les cas pratiques centrés sur les problématiques rencontrées dans ces territoires et (ii) de mettre en avant les potentiels énergétiques et chimiques de ces territoires riches de leur situation géographique et de leur biodiversité.

Concrètement, les lauréats peuvent intégrer :

  • Les sociétés bien assises, les startups et les bureaux d’études dans le domaine des énergies (hydrogène, photovoltaïque, éolien, ... production, stockage, conversion)
  • Les sociétés, les startups ou les associations visant à la valorisation de la biodiversité (molécules d’intérêt pour des applications physicochimiques, pour la réalisation de produits biosourcés …)
  • Les collectivités locales pour l’aide à la décision dans les domaines visés
  • La création d’entreprises dans les domaines visés.
Responsable
Christophe ROOS
christophe.roos@univ-antilles.fr